Succès pour la séance de dédicace du livre sur Mgr Robert !

Samedi après-midi, Frédéric Lafarge dédicaçait son livre – le troisième en rapport avec l’histoire de Lugny, après ses précédents ouvrages parus en 1999 et 2006 – sur monseigneur Joseph Robert. L’événement, organisé de 14 heures à 18 heures, a rencontré un net succès, avec pas moins de 125 personnes qui sont passées par la Maison des Foyers pour y retirer des exemplaires souscrits en début d’année (lors de la conférence publique donnée en janvier à la salle des fêtes de Lugny) ou acheter des livres, certains en vue des fêtes de Noël. Parmi elles, plusieurs personnalités locales, entre autres Guy Galéa, maire de Lugny, le père Bernard Blondaux, curé de la paroisse, André Peulet, conseiller départemental, Martine Petrini-Poli, responsable diocésaine de la pastorale du tourisme et des loisirs, Marie-Aude Poisson, présidente de Présence Robert Pléty, Isabelle Percetti, directrice du groupe scolaire privé « La Source », ou Annie Bleton-Ruget, présidente du Groupe Patrimoines 71, ainsi que plusieurs présidents d’associations patrimoine des environs.

Le matin, onze membres de la famille Robert (neveux et petits-neveux) avaient été reçus en provenance de Lyon, Chambéry ou Chalon-sur-Saône, pour une séance de dédicace privée au cours de laquelle les échanges furent fraternels.

Sous la houlette des bénévoles des Foyers communautaires et de l’Amicale des anciens élèves de l’école privée « La Source », mobilisés pour l’occasion, les lieux avaient été préalablement décorés sur le thème de Noël. Ils avaient aussi été aménagés, avec un espace dédié aux échanges avec l’auteur (dont le poignet a « chauffé » : une centaine de dédicaces réparties sur la journée !), un autre aux retraits et aux achats, et un troisième présentant un diaporama d’une quarantaine de vues conçu à partir de photos de Mgr Robert. Le reste de la « Maison Maillot », rebaptisée cet été « Maison des Foyers communautaires », était, quant à lui, le lieu d’une exposition : celle de l’artiste Maxime, dont l’atelier est installé à Gigny-sur-Saône, qui présentait une sélection de ses pastels. Un espace restauration complétait le dispositif spécialement mis en place.

« Pas moins de 200 exemplaires ont été écoulés sur la journée, ce qui représente presque la moitié du tirage sorti des presses de l’imprimerie Schenck de Tournus. » expliquaient en chœur Marie-Chantal Laurens, présidente des Foyers, et Catherine Favier, présidente de l’Amicale de La Source, en fin de journée, particulièrement satisfaites de l’engouement suscité par la parution de l’ouvrage et par l’événement organisé par les associations éditrices pour assurer son lancement.

L’ouvrage est désormais disponible, au prix de 20 euros, au tabac-presse de Lugny (Martine Galéa) ou en vente à distance (demande à adresser par courrier, avec son paiement, aux Foyers communautaires, en ajoutant 5,62 euros pour les frais de port).

Découvrez les photos de cette journée dans la rubrique album photo :

photos séance de dédicace

Lu dans " Revue Eglise d'Autun " du 6/12/ 2019.

Lu dans le Journal de Saône et Loire le 2 décembre 2019

Nous vous attendons nombreux !

Rencontre avec l'auteur du livre : Frédéric Lafarge.

– Frédéric Lafarge, quel est votre parcours ? D’où vous vient cette passion pour l’histoire, vous que l’on présente parfois comme l’historien de Lugny ?

Ce n’est pas un titre que je revendique ! Mais il y a bien de cela, il faut l’avouer… Que je sois historien, c’est un fait, dans la mesure où j’ai fait mes études supérieures en histoire à Dijon, au sein de l’Université de Bourgogne. Puis, durant quelques années, j’ai enseigné l’histoire et la géographie (mais aussi le français et l’éducation socio-culturelle !) dans des lycées relevant de l’enseignement agricole, expérience qui m’a conforté dans ma passion première : faire partager mon goût pour l’histoire.

Et puis je suis de Lugny… un peu jusqu’au bout des ongles : ma famille y habite depuis au moins trois siècles ! Et j’y réside moi-même… Ma passion pour l’histoire, j’en ai d’abord fait bénéficier Lugny, en participant à la fondation de Lugny Patrimoine il y a tout juste dix ans, association qui a mené à bien, depuis, quantité de projets de toute nature visant à la sauvegarde et à la valorisation du « petit patrimoine ».

Toujours par passion, j’ai également publié cinq livres « historiques » (toujours à quatre mains…), dont deux avec Paulette Berthaud relatifs à l’histoire de Lugny (les trois autres étant consacrés à l’histoire de l’aviation militaire, écrits à l’époque où je travaillais dans l’Armée de l’air, et j’ai eu la joie d’obtenir en 2012 un prix littéraire, celui de l’Aéro-club de France, ce qui m’a beaucoup touché). Des livres écrits sans gagner le moindre sou, ayant toujours tenu, par principe, à reverser le produit de mes droits, comme cela a notamment été le cas en 1999 et 2006 au profit de la commune de Lugny pour les livres édités par la bibliothèque municipale.

Avec ce livre à paraître le 7 décembre prochain, consacré à monseigneur Joseph Robert, cela fera donc six livres en tout, publiés sur vingt ans : honorable !

Les 5 premiers livres écrits par Frédéric Lafarge.

Les 5 premiers livres écrits par Frédéric Lafarge.

– Précisément, qu’avez-vous… « découvert » ?

Eh bien que tout était « atypique » chez cet homme d’Eglise !

Des études effectuées dans des établissements « top niveau » à l’échelle de la chrétienté : le Séminaire français de Rome et l’Université pontificale grégorienne, durant sept ans…

L’’obtention de deux prestigieux diplômes : un doctorat en théologie et un autre en philosophie…

Un statut d’écrivain puisque Joseph robert a publié deux livres à quarante ans d’intervalle, d’abord Mon Premier Catéchisme en 1939 puis un livre sur la Sainte Trinité en 1979…

Un « fondateur » dans l’âme puisqu’il est à l’origine de la création d’une communauté sacerdotale en milieu rural (quelque chose de tout à fait atypique en campagne à l’époque…), d’un service social rural, d’une école à vocation sociale et visant par ailleurs à évangéliser l’un des cantons de France les plus farouchement hostiles à la religion… sans parler des fameux « Voyages et Pèlerinages de Lugny » qui rayonnèrent bien au-delà du seul diocèse d'Autun…"

Un homme ayant des fréquentations « hors-norme » puisqu’il fut le familier de la mystique Marthe Robin à Châteauneuf-de-Galaure, sans parler de ses contacts réguliers avec nombre d’évêques et de cardinaux français voire avec d’autres personnalités telles que, pour ne citer qu’elle, l’archéologue et épigraphiste italienne Margherita Guarducci qui fouilla sous la basilique Saint-Pierre…

Un prêtre qui, en dépit de son bagage romain exceptionnel, demanda à être nommé à Lugny, en « pays de mission », où il demeura un demi-siècle, de 1935 à sa mort en 1987, et qui fut dans le même temps toujours soutenu par son évêque, devenant même en 1946 chanoine honoraire du chapitre cathédral d’Autun…

Et puis un prêtre dont l’engagement pour l’Eglise catholique, total, fut salué par le pape en personne, Paul VI l’ayant fait prélat d’honneur de la Maison pontificale en 1971… Tout était donc réellement « atypique » chez cet homme qui, rappelons-le, n’aurait pu être qu’un « simple curé de campagne parmi d’autres »

Voilà ce qui, six années durant, motiva mes investigations !

- Racontez-nous ces investigations…

Tout a démarré en 2008 – mais je ne savais pas, alors, que cela me mènerait à un livre ! – avec l’interview du père Robert Pléty. Puis, me prenant un peu à mon propre jeu, j’ai enchaîné les rencontres avec des acteurs de cette période ayant côtoyé le père Robert. Parmi eux : le père Georges Dufour (que je suis allé visiter à trois reprises avec Michel Lamargue dans sa maison de retraite de La chapelle-de-Guinchay), Licette Agostini (première directrice de l’école, qui me reçut dans sa petite maison de Lugny), Odette Bienfait (membre des Foyers communautaires, arrivée à Lugny en 1963), l’abbé Louis Robert (neveu et filleul de monseigneur Robert, alerte nonagénaire rencontré à deux reprises à la maison diocésaine de Chambéry), le père André Guimet (ancien vicaire général du diocèse, qui accompagna plusieurs pèlerinages à Rome et me reçut à la cure de Mâcon), Geneviève Le Grand de Mercey (qui travailla aux Voyages et Pèlerinages de Lugny à partir de 1969 et voulut bien m’offrir le thé dans l’ancienne commanderie templière qu’elle habite à Montbellet), et puis des anciens élèves de l’école, tels Gabriel Lachaize à Cluny, Jean-Paul Geoffroy de Montbellet ou Paul Coulon, ordonné prêtre en 1965…

Des rencontres toutes plus passionnantes les unes que les autres ! Et qui se complétaient les unes les autres… Dans tous les cas, la méthode, assez fastidieuse je dois l’avouer mais permettant un assez haut niveau de « précision » dans la collecte des informations, a été la même : j’enregistrais la conversation avec l’accord de mon interlocuteur, puis je la retranscrivais soigneusement par écrit, avant de soumettre mon texte à la personne interrogée, pour correction puis validation. Méthode ô combien chronophage… mais… gage de « sérieux » ! Bien sûr, on s’en doute, à côté de ces interviews, investiguer dans les archives disponibles m’a également été nécessaire... Ce fut un autre travail long et fastidieux, fait dans la poussière des vieux papiers… mais incontournable et… presque toujours payant ! De nombreux documents de toutes sortes – des photographies anciennes, des documents officiels, des articles de presse, des courriers, de vieux livres… – ont pu, lors de ces rencontres, être collectés.

Ce dont je me suis toujours ravi, chaque trouvaille procurant un petit moment de joie, mon obsession étant non seulement d’écrire mais aussi… de pouvoir enrichir le livre, le moment venu, d’une iconographie qui le rende agréable à consulter !.

Documents papier riches de renseignements....

Documents papier riches de renseignements....

et des heures d'enregistrements retranscrits puis validés par leurs auteurs.

et des heures d'enregistrements retranscrits puis validés par leurs auteurs.

Visite à l'abbé Louis Robert à Chambéry en 2014. De gauche à droite Gabriel Lachaize, Michel Lamargue, abbé Louis Robert et Frédéric Lafarge.

Visite à l'abbé Louis Robert à Chambéry en 2014. De gauche à droite Gabriel Lachaize, Michel Lamargue, abbé Louis Robert et Frédéric Lafarge.

– Après ces longues années de recherches, alors que vous venez de toucher au but, pourriez-vous nous dire vos sentiments ?

Avec patience, les pièces du puzzle de la vie de monseigneur Robert se sont assemblées, au cours de ces onze années. Onze, car tout a commencé en 2008, par la rencontre que j’ai déjà évoquée avec le père Pléty à Lugny, même si, dans les faits, je ne me suis mis à investiguer « sérieusement » qu’à partir de la fin de 2013. Un exercice parfois rendu difficile par le fait que la vie que j’avais à raconter était longue (88 années, ce qui n’est pas rien, dont 51 à Lugny), que le temps avait passé, que les témoins de l’époque n’étaient plus forcément de ce monde…

Et aussi – mais je ne m’en plaindrai pas ! – par le fait que cette vie qu’il me fallait narrer avait été… foisonnante ! Oui, c’est bien le mot : foisonnante… C’est ainsi que, au fil des mes investigations, je me suis vu partir dans toutes les directions : place du Marché à Digoin, dans les tranchées du front de 14-18, dans le cloître du Séminaire pontifical français, à l’ombre des tours de Saint-Lazare d’Autun, sous les voûtes de l’église de Briant, dans l’air pur des montagnes de Savoie, dans la petite chambre plongée dans l’obscurité de Marthe Robin, dans les rues de Lugny et par les chemins du Haut-Mâconnais, dans les ruelles étroites de Rome et les palais de marbre du Vatican, et jusque chez certains des membres de la famille Robert…

Pourtant, le fil qui me guida pendant toutes ces années, jamais, ne dévia : tout ce que je collectais sur monseigneur Robert témoignait d’une seule et unique chose : une foi inébranlable, une vie toute entière dédiée au service de l’Eglise et… un attachement viscéral pour ce Mâconnais qu’il voulait absolument rechristianiser et auquel il voua sa vie…

Mais vous me questionniez sur mon « sentiment »… Je dirai qu’il y a eu un avant et un après

Avant : un sujet d’étude essentiellement patrimonial, en rapport avec l’histoire de Lugny. Mes recherches portaient sur l’histoire du village, avant tout : je voulais raconter un pan de l’histoire de Lugny que je jugeais réellement digne d’intérêt mais demeuré dans l’obscurité.

Après : un personnage réellement hors du commun et par ailleurs extrêmement « attachant », dont la vie méritait absolument d’être relatée, par-delà le simple « éclairage » qu’elle pouvait apporter sur l’histoire de Lugny.

– Et maintenant, alors que le livre est à l’impression, pouvez-vous lever un peu le coin du voile sur cet ouvrage ?

Voulez-vous quelques chiffres ? Le livre comportera 168 pages, quelques 120 illustrations toutes soigneusement légendées (et parfaitement inédites pour certaines d’entre elles…), pas moins de 180 notes explicatives de bas de page apportant, outre les incontournables sources, des compléments d’information et des anecdotes permettant de cerner ce personnage réellement digne d’intérêt.

Pour information, l’ouvrage a été mis en page et sera imprimé par une petite entreprise locale : l’imprimerie Schenck de Tournus, fondée dans cette ville il y a… 149 ans !

Une page tirée du livre à paraître le 7 décembre.

Une page tirée du livre à paraître le 7 décembre.

– Et maintenant, repos ou, déjà, de nouveaux projets ?

Je vous dirais bien que j’ai, sous le coude, un autre projet, qui d’ailleurs en est plus ou moins à l’étape terminale : la publication d’une autre biographie, sur laquelle je travaille depuis dix ans…

Pas un homme d’Eglise, cette fois, mais rien moins que l’un des plus célèbres avionneurs français d’avant la Première Guerre mondiale, Armand Deperdussin. Célèbre mais… dont la vie relativement mystérieuse n’a jamais permis la parution de la moindre biographie ! A ce fervent patriote qui fut un authentique passionné d’aviation, la France doit ses plus fameux chasseurs, les redoutables biplans SPAD, que montèrent des as comme Georges Guynemer ou René Fonck. Un personnage complexe : cette passion pour les aéroplanes, il l’assouvit… en détournant des millions de francs sur le commerce de la soie, ce qui lui permit un train de vie princier et des usines fonctionnant à pleine cadence mais aussi une arrestation, la prison, un retentissant procès en assises, la déchéance et une fin de vie misérable qui se termina par un suicide.

Le hasard fait parfois curieusement les choses : l’un de ses plus illustres pilotes, Louis Janoir, qui participa avant 1914 à de nombreuses compétitions aériennes et à des raids à bord des avions de la célèbre firme est né… à Lugny même, place de la Mairie. Hasard ?...

Propos librement adaptés d’une interview de l’auteur organisée le 5 novembre 2019 à la Maison des foyers communautaires.

Séance de dédicace du livre

Le livre prend forme...

Vous aviez découvert, il y a quelques jours, la couverture...

Et si, maintenant, vous preniez connaissance du texte de présentation rédigé pour figurer au revers de l'ouvrage ?

Couverture et quatrième de couverture viennent en effet d'être définitivement mises en forme par l'imprimeur !

Encore un peu de patience : sortie du livre (180 pages) dans à peine plus d'un mois, maintenant...

Ce sera le samedi 7 décembre 2019, à 14 heures, à la Maison des Foyers communautaires, séance de dédicace à l'appui !

 

En avant-première...!

Découvrez ci-dessous la couverture du livre qui paraîtra début décembre pour relater la vie et l’œuvre de monseigneur Robert !

Son visuel vient en effet d'être conçu par la graphiste de l'imprimerie Schenck de Tournus, après plusieurs essais, et... il est désormais définitivement arrêté !

Une couverture montrant Joseph Robert à Rome au printemps 1970...

Vivement la parution ! Encore un peu de patience...

C'est fait !

Grand moment ce mardi 15 octobre, en milieu d'après-midi, à l'imprimerie Schenck de Tournus : le manuscrit a été remis à l'imprimeur !

Après de longs mois d'écriture (et plusieurs années de recherches, qui ont débuté en 2008 et se sont intensifiées en 2014...) Frédéric Lafarge, historien de Lugny et désormais fin connaisseur de la vie de monseigneur Joseph Robert et de l'histoire de la communauté pastorale qu'il fonda, a remis la clé USB grâce à laquelle va pouvoir être lancé le travail d'édition de cette biographie annoncée en janvier dernier et tellement attendue. Et qui a déjà recueilli plus de 150 souscriptions !

Une clef bien remplie : plus de 70 pages de "texte brut", une centaine d'illustrations, autant de légendes explicatives soigneusement rédigées, pas moins de 150 notes de bas de page... Un livre de 180 pages tout en couleur qui, pour sûr, s'annonce du meilleur cru !

Tout au long des prochaines semaines, vous trouverez sur cette page les différentes actualités liées à cette publication soutenue par les Foyers communautaires en partenariat avec l'Amicale de La Source.

Retenez d'ores et déjà la date suivante : le samedi 7 décembre 2019, de 14h à 18h : sortie de l'ouvrage et... séance de dédicace à destination des souscripteurs... et des autres !

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